MÉDITATIONS A LA CARTE



LA MÉDITATION DE L'ARBRE


Tu es seul.e, au calme. Rien ni personne ne peut te déranger pendant ce moment que tu vas t'offrir.

Debout, tu regardes devant toi, à l'horizontale.

Tu écartes les pieds de la largeur de ton bassin.

En douceur, tu laisses descendre tes épaules en direction du sol.

Tes bras pendent librement, tes mains aussi.

Tu respires naturellement.

Quand tu te sens à l'aise, tu gardes l'immobilité.

Doucement, tu fermes les yeux et tu suis ma voix.

Imagine que tu es un arbre. Un arbre que tu admires. Un arbre que tu aimes. Que tu trouves beau.

Tu te vois pousser des feuilles tendres ou des fleurs au printemps ; ou des feuilles bien vertes, des fruits en été. Tu peux préférer l'automne avec ses fruits et son feuillage de toutes les couleurs.

Peu importe ton choix, il fait beau et doux. Tu ressens la chaleur agréable du soleil sur tout ton corps d'arbre.

Tu peux apprécier une petite pluie fine et tu aspires l'eau de toute part avec plaisir.

Tu sens tes racines s'enfoncer profondément en terre pour la pomper. Elles s'étirent avec volupté, s'allongent, s'agrandissent, se ramifient en des dizaines de filaments de plus en plus fins. Tu te sens solidement ancré dans le sol.

Ton feuillage, lui, s'étire vers le ciel, en quête de lumière...

Même au cœur d'une tempête, tu es capable de sauvegarder ton calme à l'intérieur.

Même en plein ouragan, tu tiens debout, profondément enraciné.

Tu peux remercier les Éléments pour toute la sérénité qu'ils t'apportent : l'Air pour respirer en paix, la Lumière pour éclairer ton Chemin et te donner de sa chaleur, l'Eau pour apaiser tes soifs, la Terre pour renforcer ta base.

Chaque fois que tu te sentiras fragile, vulnérable, attaqué.e..., rappelle-toi que tu es un bel arbre inébranlable et tranquille. Évoque ton image d'arbre ancré au sol et relié à la lumière.

Plus tu feras cette méditation, plus vite l'image s'imposera à ton esprit, quels que soient le lieu et les gens avec qui tu te trouves ; même si tu as l'impression que ce n'est pas le bon moment pour méditer.

Le bon moment est celui qui t'apporte le réconfort dont tu as besoin. Peu importent les circonstances...

Quand tu te sentiras prêt.e, tu pourras de nouveau être attentif.ve aux bruits extérieurs. Alors, doucement, tu pourras ouvrir les yeux et, comme au ralenti, recommencer tout doucement à bouger.

Voici la séance audio de la méditation de l'arbre : 5m05s


...QU'UNE ÎLE FLEURISSE A CHACUN DE TES PAS*...

Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Tu rêves à la mer. Tu l'imagines aux couleurs que tu préfères. Une mer d'huile... 

Tu l'admires depuis la plage. 

Tu entends le doux bruissement des vagues. 

Tu devines une île dans le lointain. Elle t'intrigue : petite, arrondie, tu pourrais presque la toucher du doigt... Tu fais un pas en avant et te voici sur sa terre...

Tu découvres ses rives, les pins qui bordent ses côtes, les sources qui s'écoulent dans la mer, les goélands qui planent dans le ciel bleu ; les bécasseaux**, en troupe, qui courent sur la plage, fuyant la marée montante...

 Tu écoutes avec ravissement le cri des mouettes... 

Tu sens une petite brise tiède sur ta peau, elle fleure bon l'air marin. 

A la réflexion, tu aimerais voir plus de couleurs sur cette île. Plus de joie. Alors, avant de partir vers d'autres lieux, tu sèmes au vent des milliers de petites graines de fleurs de toutes les couleurs. 

Elles pousseront dès maintenant, ou après ton départ, chacune à son rythme, ou par petits groupes, au fil des jours de soleil, des jours de pluie, des jours de fête ou de tristesse, au fil des saisons, pour accompagner et embaumer de leurs parfums subtils le cœur de tous ses habitants : humains, animaux, végétaux...et le tien.

Avant de t'éloigner, tu te retournes pour admirer le tableau et tu souris, car tu as participé, autant que le vent, la pluie, le soleil, la terre, à le créer, avec les autres habitants des lieux, humains, animaux, végétaux. 

Tu regardes au large, loin... Tu aperçois une autre île. Tu souhaites t'y rendre. 

Tu y es déjà. Il t'a suffi de faire un nouveau pas pour t'y retrouver, tout simplement. 

Tu vérifies dans ton sac s'il te reste quelques graines. En fait, elles se sont déjà renouvelées. Tu les fais couler entre tes doigts au fond du sac. Tu sens leur douceur qui s'égrène et s'écoule sur ta peau, entre tes doigts, le long de ta paume et contre le dos de ta main... 

Alors tu sèmes, à la volée, toutes les fleurs que tu peux imaginer, que tu pourrais dessiner et peindre, à qui tu pourrais donner vie dans le vent... Et cela crée comme une sorte de grand voile au-dessus de la mer, qui palpite et s'envole et plane et joue comme un goéland qui s'élance, pique, plonge, remonte et noue son fil de broderie multicolore en plein ciel...

Tes pas, l'un après l'autre, te portent avec souplesse, avec légèreté, d'île en île. Tes bras, l'un après l'autre, piochent dans ton sac et jettent des myriades de graines qui se transforment en arcs-en-ciels de fleurs avant même de toucher le sol...

Tu te retournes encore une fois et tu observes avec plaisir l'enfilade d'îles, comme les perles d'un collier, qui brillent toutes des couleurs des milliers de fleurs que tu as laissées sur ton passage. Elles semblent palpiter comme autant de cœurs qui s'ouvrent à l'infini...

En regardant devant toi, tu vois d'autres îles qui t'appellent, qui t'attirent et tu sais que tu pourras encore et encore les faire fleurir d'un sourire, d'un regard, d'un geste...

Tu as fait du bien à ton passé, tu as adouci tes blessures et celles des gens que tu aimes. 

Tu sais maintenant que tu pourras continuer à apporter de la joie et de l'amour, les couleurs de la vie, chaque heure qui passe, chaque semaine, chaque saison qui se présente, à ceux qui t'entourent, que tu apprécies...et à toi-même.

Tu peux revenir à ta place, tranquillement, là où tu es allongé.e. Tu sens le sol sous chaque partie de ton corps. Tu remues légèrement. Quand tu te sens prêt.e, tu peux ouvrir les yeux.

Voici le fichier audio de ...Qu'une île fleurisse à chacun de tes pas : 9m59s



* Citation approximative de Gitta Mallasz, dans le livre Dialogue avec l'Ange, aux éditions Aubier.

** Les bécasseaux sanderling.



LA RELAXATION DE L'ARC-EN-CIEL


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e. Les yeux doucement fermés.

Imagine que tu te promènes dans un chemin, bordé de toiles d'araignées. Il y en a des dizaines. On dirait qu'une fée est venue broder ici pendant la nuit...

Elles brillent, branches et translucides, perlées de gouttes de rosée. 

Chaque goutte luit d'une couleur différente : certaines d'un bleu profond, d'autres d'un jaune soleil, d'autres encore rouge sombre. 

Tu ralentis le pas pour mieux les observer. Tu te baisses pour regarder à leur hauteur le ciel, au travers de leur dentelle blanche et, en même temps, irisée. 

Lorsque tu lèves les yeux, le ciel délavé est habité par deux superbes arcs-en-ciel. L'un foncé, l'autre, son pâle reflet. Tu cherches leurs bords, pour comprendre d'où part leur source et jusqu'où ils voyagent.

Tu regardes le paysage devant toi et tu t'aperçois que tout baigne dans une lumière jaune. Tout est devenu doré... Les piquets d'acacia ne sont plus d'un ocre terne, ils brillent doucement comme de l'or. Les fleurs du talus, blanches tout à l'heure, se sont colorées en jaune. On dirait que toutes les toiles d'araignée sont tissées en fils et en perles de miel. Les moutons dans le pré, eux aussi, semblent avoir teint leur toison...

Étonné.e, tu jettes un coup d'œil vers le ciel. Le deuxième arc-en-ciel s'est effacé, mais le premier a encore gagné en intensité...

Le filtre jaune sur le paysage a peu à peu laissé place à une nouvelle lumière. Tu le vois comme si tu y étais. Tu relèves tous les détails, la luminosité, les effets du vent sur les gouttes de rosée, le parfum des fleurs qui s'agitent doucement dans l'air frais, les moutons qui ont changé de manteau, les nuages qui filent et semblent vouloir déplacer l'arc-en-ciel...

Lorsque le loriot jaune et noir pousse son cri, il secoue ta léthargie. Tu décides de le suivre dans son vol pour mieux le détailler. Il te montre la voie... Tu le suis avec plaisir, en confiance...

Puis, comme les fleurs et les toiles d'araignées soufflées par la brise soudain rafraîchie, comme l'arc-en-ciel qui se décide à filer au gré des nuages, tu commences à remuer doucement pour réveiller ton corps endormi. 

Quand tu perds le loriot de vue, tu peux ouvrir les yeux.


Voici le fichier audio de la relaxation de l'arc-en-ciel : 7mn


MÉDITATION DE LA BALADE EN MOYENNE MONTAGNE


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Tu te promènes avec ton chien, le long d'un chemin qui borde la rivière. Elle est large, caillouteuse, peu profonde. 

Le froid nocturne a gelé ses flots pourtant grossis par les dernières pluies. 

Ton chien a l'habitude de boire dans la rivière. Il se précipite au milieu mais s'arrête et te regarde, surpris : l'eau est dure... Il se met à gratter la surface avec entrain, cesse, déçu du résultat, recommence plusieurs fois, en vain. 

Tu te penches pour mieux voir et tu comprends : sous une pellicule de glace translucide, le courant est bien visible. Ton chien a cru pouvoir l'atteindre...

Vous poursuivez tous les deux votre balade. Ton chien cabriole maintenant devant toi, faisant crisser la glace sous ses bonds légers.

Sur les bords du sentier, l'herbe est blanche de paillettes, mais, à bien y regarder, certaines sont colorées : elles brillent d'un rouge, parfois d'un bleu, intenses. D'autres semblent faites d'or liquide... Tu t'amuses à les admirer, tu penches la tête pour en découvrir encore. Elles clignotent sur tout le bas-côté, à perte de vue.

Tu emplis avec délice tes poumons d'air pur et glacé. Tu es bien. Le froid ne t'atteint pas vraiment, tu as pris tes précautions avant de sortir : tu as passé des vêtements chauds. 

Pas un brin de vent. Que le bruit de tes pas qui craquent et ceux de ton chien qui éclaboussent de paillettes gelées. Ça l'amuse... Il se retourne, comme pour attraper sa queue, fourre sa truffe dans tout ce blanc pour le mordiller, court, revient, trotte, galope...et finit par s'y rouler de bon cœur.

Les arbres offrent un paysage féérique : blancs de gel épais, scintillants jusqu'au bout des branches les plus hautes. Ils rivalisent de beauté dans la pureté du ciel bleu pâle et jaune clair du matin.

Tu souris à ce paysage enchanteur et l'emmènes avec toi, parmi tes souvenirs éblouis par la beauté de la Terre.

Tu te secoues, comme pour t'ébrouer. Ton chien rentre à la maison, détendu et heureux. Tu l'es aussi. Tu peux revenir à ta place, tranquille, et quand bon te semble, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation de la balade en moyenne montagne : 5m35s


LE BATEAU A VOILES


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Le ciel est bleu, la mer est calme, plus bleue que le ciel, l'écume blanche est fraîche, le sable-semoule d'or est chaud et changeant... 

Tu as revêtu ton maillot de bain et tu montes à bord d'un petit voilier, juste fait pour toi. C'est pratique, il obéit à tes pensées...

Les voiles bien tendues se gonflent d'une douce brise et tu pars vers le large...

Aucun danger, tu es en parfaite sécurité. 

Le vent chatouille ta peau, le soleil la chauffe agréablement, la mer sent bon l'iode, les mouettes t'accompagnent et crient comme on parle pour ne rien dire...

Tu aimes entendre le vent bousculer les gréements, les rieuses hurler au-dessus de toi, le flop des flots toquer contre la coque de ton bateau...

Tu tiens le gouvernail, c'est toi qui décides où tu vas... Tu vises l'horizon, ou le petit port de pêche que tu aperçois au loin, ou les îles là-bas droit devant... Fonce ! Fais-toi plaisir...

Épouse le bercement des vagues, tu as le pied marin et c'est drôle...

Toutes tes cellules liquides en toi se remuent pour participer à cette joie du mouvement synchronisé.

Elles crépitent et forment sans cesse de minuscules sphères d'eau pétillante qui grimpent comme le champagne dans sa flûte ou de l'eau dans un bol tibétain chantant...

Tu entends le son de la flûte qui s'élève, celui du bol métallique ancestral qui se prolonge dans l'atmosphère et t'unifie à l'Univers...

Toute cette joie t'inonde, surprenante, sereine...

Tu peux revenir doucement vers le rivage, ariser les voiles, les affaler et les ferler, puis sauter dans l'eau à mi-cuisses, enfin pousser le bateau sur la berge.

Tu pourras remonter à bord chaque fois que l'envie de t'offrir une coupe de régate ou un bol d'oxygène te chantera...

Tu peux revenir à ta place, tranquillement, commencer à bouger et quand bon te semble, ouvrir les yeux...

Voici le fichier audio du bateau à voiles : 5m13s : 


LA MONTGOLFIÈRE


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Aujourd'hui tu montes en Montgolfière ! Tu es un peu fiévreux.fiévreuse à cette idée, mais tu sais que tu ne risques rien. Tout ira parfaitement bien...

Tu regardes les professionnel.le.s s'agiter autour du ballon comme les lilliputien.ne.s autour de Gulliver... La gigantesque toile multicolore et arrondie gît à terre, flasque, vide, et tu te demandes comment ce truc va bien pouvoir vous envoler et vous entraîner dans les airs d'ici à quelques minutes...

De toute façon, la nacelle est bien arrimée de tous côtés.

C'est alors qu'on allume l'hélium. Aussitôt, un jet de flammes blanches jaillit et crache bruyamment vers le trou à la base de la toile qui se met peu à peu à se dresser...

Le ballon est maintenant entièrement gonflé. On te fait signe d'approcher.

Tu enjambes le bord du panier et observe tout ce qui se trouve à l'intérieur. L'équipement prend de la place. Tu te serres contre le bord en osier tressé qui te paraît bien solide... 

C'est alors que tu lèves les yeux, intrigué par tout ce boucan que fait la flamme... 

Elle t'éblouit mais tu peux apercevoir le ballon fièrement dressé au-dessus de toi, dans ses dimensions impressionnantes.

Le top-départ est lancé. L'un des habitués rompt les amarres. Le ballon s'élève doucement... Peu à peu, les sacs de lest sont jetés par-dessus bord et la Montgolfière prend de l'altitude.

Elle suit les vents et s'éloigne de plus en plus. Tu peux voir les gens rapetisser à vive allure, le paysage s'agrandir jusqu'à devenir immense, encerclé d'horizon... Tu as quasiment sous les yeux une carte d'état major pour la randonnée pédestre !...

Tu bois des yeux le panorama, l'immensité du ciel, tu côtoies les oiseaux en vol, tu les entends crier au loin, tu sens le vent fraîchir ta peau, tu frissonnes de plaisir, d'appréhension peut-être aussi, un peu... Mais tu es le roi, la reine des airs aujourd'hui !...

Tu fais même un petit somme, confortablement installé.e au fond du panier, bercé.e...

Lorsque tu te réveilles, tu te retrouves là où tu es maintenant. Tu peux remuer les doigts, bâiller, t'étirer et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux... 


Voici le fichier audio de la Montgolfière : 5m50s


MÉDITATION AVEC L'OISEAU QUI PLANE


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Tu te balades, le nez au vent. 

Il fait bon, le ciel est bleu, sans nuages.

Tu te réjouis de l'instant lorsque tu vois s'élever au loin un point sombre qui tournoie.

Intrigué.e, tu t'approches et tu reconnais un oiseau qui monte rapidement dans le ciel, porté par les masses d'air.

Tu observes avec intérêt sa silhouette élégante, noire dans le contre-jour. 

Comme le vent se lève, il se met à tracer des ellipses dans l'espace, il virevolte, il plonge comme pour viser une proie puis remonte à toute allure, recommence à jouer de sa légèreté, on dirait qu'il danse. Tu aperçois même l'extrémité de ses rémiges qui se soulèvent librement. 

Tu décides de le suivre dans son vol. Tes ailes s'ouvrent sans effort, ta vue s'améliore, ton ouïe perçoit les moindres bruissements alentour, tu sens le vent caresser tes plumes, tes muscles se mobilisent, prêts à t'obéir et ton cœur se met à battre de joie !

L'oiseau t'accueille comme un nouveau compagnon, une nouvelle compagne de jeu... Vous vous amusez ensemble à monter, descendre, tourner, piquer vers la terre, viser le soleil, vous croiser... Tu ris de bonheur !

Au passage, tu notes tous les détails du bel oiseau : la couleur et la disposition de ses plumes dorsales et ventrales, son regard perçant, ses griffes sagement repliées sous ses pattes, les mouvements de sa queue qui lui sert de gouvernail...

Tu apprends de lui, comme un oiseau nouveau-né, et tu apprends vite !

Quand l'oiseau se pose en haut d'un arbre, tu décides de revenir en douceur à ta place, tu laisses tes ailes et tes plumes disparaître peu à peu. Tu pourras les faire réapparaître chaque fois que tu auras envie de retourner jouer et virevolter avec un oiseau en plein ciel...

Tu reviens à ta place, tu commences à remuer doucement. Tu peux bâiller, t'étirer, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation de l'oiseau qui plane : 4m20s :



SCULPTER UN MATÉRIAU NATUREL...


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Tu pars en balade avec l'intention de te servir d'éléments naturels pour créer quelque chose de joli. 

Tu peux choisir ta destination : en bord de mer, sur la plage, tu peux décider de sculpter un paysage, une ville, un monument dans le sable...

A la montagne en hiver, par une belle journée ensoleillée mais bien fraîche, tu profites de la neige gelée pour y construire un palais des glaces ou toute autre idée qui te vient à l'esprit, qui sera constellé.e d'arcs-en-ciel miniatures...

Tu peux te promener en forêt, ou dans le parc d'à côté, et ramasser tous les matériaux qui attirent ton œil et qui traînent par terre : mousse, brindilles, racines aux formes évocatrices, pierres, feuilles... et les disposer sur une grande pierre plate ou sur une large souche pour y créer ton tableau...

Quand tu as choisi le lieu et les matériaux, tu t'attelles à la tâche. Tu prends tout ton temps. Tu te sers des formes naturelles pour imaginer ton oeuvre, tu l'insères dans l'environnement afin qu'elle soit admirée au moins quelques minutes, le temps que tu y travailles, peut-être plus longtemps si le temps le permet...

Tu ajoutes un petit quelque chose ici, tu ôtes un peu de matière là, tu peaufines le travail tranquillement. 

De temps à autre, tu prends un peu de recul pour voir l'effet que cela fait. Tu reviens à ton ouvrage pour l'améliorer encore et encore...

Lorsque tu es satisfait.e, tu t'éloignes pour de bon, tu mémorises ton oeuvre et tu la laisses à la vue des passants. 

Tu observes leurs réactions. Ils admirent, s'exclament, font des commentaires, apprécient ou critiquent...ou ne voient rien. Peu importe ! Ce qui compte, c'est ce que toi, tu as ressenti en accomplissant ce travail  : la joie et la paix intérieure que tu as ressenties pendant tout ce temps. 

En réalité, tu as sculpté ton humeur, ta pensée, ton mental...

Tu les as imprimés dans un bain de calme et de sourire, et maintenant, tu rayonnes cette beauté intérieure, tu la fais toucher du doigt aux autres...

Ils.elles en reçoivent une petite partie qui leur fait grand bien, comme à toi...

Tu gardes en toi ce calme sourire au moment où tu reviens à ta place. Il t'accompagnera longtemps encore après que tu auras ouvert les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation "Sculpter un matériau naturel" : 5m08s


LA MÉDITATION DU TIPI*


Tout est calme.

Tu es assis.e, les yeux doucement fermés.

Tu places ton dos bien droit, en douceur, de la base de la colonne vertébrale aux cervicales, jusqu'au sommet de la tête. 

Au besoin, tu te cales contre un dossier, un mur, en repoussant bien les lombaires contre ton appui.

Puis tu sens chaque vertèbre dorsale s'appliquer contre le support.

Tu termines en faisant reculer autant que possible les cervicales vers le support. 

Tu évacues les tensions, les tiraillements, les douleurs en soufflant vers les endroits tendus et douloureux, aussi longtemps qu'il le faut pour apaiser toute ta zone dorsale...

Ta posture assise est confortable. Tu sens qu'elle peut se maintenir quelques minutes paisiblement.

Tu imagines que tu vis dans une tribu amérindienne et que tu te trouves seul.e, pour l'instant,  à l'intérieur d'un tipi. Le reste du camp est calme.

Un feu crépite doucement au centre du tipi, sa fumée s'évacue par une colonne toute droite vers le sommet de toile entrouvert pour ménager une bonne aération, sans refroidir l'habitat.

Un ruisseau chante près de ton tipi, là où tu vas puiser habituellement de l'eau pour tous vos besoins quotidiens.

Le sol de terre battue est recouvert de paille sèche qui fleure bon et pavé de grosses pierres autour du feu par sécurité.

Tu appuies ton dos sur la perche centrale du tipi, celle qui soutient toutes les autres. Elle est solidement ancrée en terre, et s'élance vers le ciel.

Ta colonne vertébrale est la perche centrale de ton tipi. Elle aussi est reliée aux Eléments, la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air, pour mieux vivre et respirer.

Elle te permet de te tenir debout en toute sécurité, de maintenir ta tête bien droite pour voir au loin...

Tu peux maintenant revenir à ta place et commencer à remuer. Tu peux bâiller, t'étirer, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation du tipi : 4m41s :


 LE BOUCLIER AMÉRINDIEN*


Tout est calme.

Tu es debout, les yeux doucement fermés.

Tu penses aux minéraux que tu as pu admirer dans une exposition,

au marché, 

ou dans une boutique. 

Presque toutes ces pierres t'ont plu...

mais l'une d'elles t'a particulièrement attiré.e. 

Sa couleur d'abord, sa forme, polie ou brute, sa transparence, sa lumière...

Tu as peut-être déambulé dans les rayons, longé le support horizontal où sont suspendus des pendules, au centre du magasin. 

Alors que tous les pendules pendent au bout de leur chaîne à la verticale ; l'un d'eux, à ton approche, sort du rang, tire sur sa chaîne à l'oblique, comme attiré par toi.

Tu te dis que tu as la berlue, alors tu poursuis ton exploration et discrètement, tu contournes le rayon, pour voir...

Et le même pendule recommence de l'autre côté, il tire de nouveau sur sa chaîne vers toi, au moment où tu arrives près de lui...

Ébahi.e, tu fais alors en sorte de le garder avec toi...

Tu sais peut-être utiliser un pendule, ou pas... 

Tu apprendras, ou pas... 

Mais cette pierre restera précieuse à tes yeux, car c'est elle qui t'aura choisi.e...

Tu as pu aussi approcher ta main au-dessus d'une pierre pour tester son rayonnement. 

On dirait que certaines pierres poussent de toutes leurs forces comme pour pénétrer profondément au creux de ta paume... 

Qui a pu dire que les minéraux sont inertes et sans vie ?...

Tu as peut-être approché la main pour la toucher, la retourner, la manipuler, sentir sa douceur ou au contraire ses aspérités, même ses dendrites qui ressemblent aux pics d'un oursin ou d'un hérisson...

En pensée, tu choisis ta pierre préférée, tu l'imagines avec précision : couleur, éclat, forme, lisse ou en alvéoles peut-être, transparente...

Tu en fais une géode, comme une grande bulle ovale dans laquelle tu peux te glisser tout entier, toute entière... 

Tu as construit ton "bouclier".

Tu imagines qu'il est assez grand pour te contenir et même, qu'il te dépasse de tous côtés, comme un rayonnement lumineux...

Il est translucide. C'est très beau, tous ces reflets colorés qui émanent de toi...

Il est souple, il peut se déplacer avec toi, solide comme un roc mais léger comme une plume. 

Il te protège et te relie au monde, aux autres, en toute quiétude...

Tu le revêts de temps en temps, lorsque tu en ressens le besoin.

Besoin de te protéger, de te sentir à l'abri, de rayonner doucement, de prendre du recul, d'émettre de bonnes ondes, de stopper les mauvaises avant qu'elles ne t'atteignent...

Lorsque tu sens de la tension dans l'atmosphère, lorsque tu crains pour ton intégrité physique ou psychique, pour ta sécurité, tu le revêts en pensée...

Alors, il te donne le temps d'évaluer la situation. 

Si tu choisis de t'en protéger, par exemple, dans une rame de métro ou dans une rue où il pourrait y avoir du grabuge, quand tu sens que la tension monte, ton bouclier minéral te donne le temps d'apprécier ce qui se passe.

Il te permet d'envoyer des ondes d'apaisement, si nécessaire. 

Si tu pressens que le danger se précise, tu sors à la prochaine station de métro, ou tu tournes à l'angle de la rue et tu t'éloignes au plus vite.

Il se peut que, dans certaines circonstances, ton bouclier et toi, vous puissiez contribuer à apaiser la situation avant qu'elle se dégrade...

Tu peux de toute façon remercier ta pierre, et continuer ton chemin... 

Elle t'accompagnera aussi longtemps que tu en éprouveras le besoin. 

Une autre fois peut-être, au marché, à la boutique ou dans une prochaine exposition, une autre pierre te tentera...

Prends-la. Elle te protégera à son tour. 

Et si tu es avec quelqu'un, invite cette personne à bien observer les pierres, et à se laisser choisir, elle aussi...

Tu pourras lui raconter l'histoire du bouclier amérindien, ou pas... 

Ce sera à ton libre choix, et au sien...

Tu peux maintenant revenir à ta place et quand tu le souhaites, commencer à remuer et à ouvrir les yeux, avec ou sans ton bouclier minéral...


Voici le fichier audio de la méditation du bouclier amérindien : 8m58s


LA DOUCHE-TIPI, LE BAIN-TIPI*


Tout est calme.

Tu es debout ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Tu imagines que tu es en pleine nature, au soleil.

Tu découvres un magnifique torrent bordé de grands arbres. 

Leur ombre joue avec la lumière qui jaillit de l'eau pure et chantante.

Il fait chaud et alors que tu escalades les rochers où cascade le torrent, tu aperçois une magnifique piscine en plein soleil.

L'eau y est délicieusement chaude, tu t'immerges avec joie, tu te régales... Tu joues les dauphins et rit de plaisir...

Tout à coup, tu décides d'aller sous le jet de la cascade. Il te masse vigoureusement, et tu as l'impression d'y laisser ta peau, mais en fait, elle se régénère...

Lorsque tu baisses les yeux, tu vois les gravillons et le sable s'éloigner à vive allure sous tes pieds, créant des rigoles qui te chatouillent les orteils...

Tu frottes ton visage, tes cheveux, tu fais une véritable toilette énergétique sous ce flot joyeux.

Tous tes soucis, toutes tes préoccupations inutiles, auxquelles tu tiens tant pourtant... tous tes ennuis, tes pires cauchemars : ils s'enfuient tous au fil de l'eau et disparaissent dans la terre, pour te permettre de faire peau neuve, de laver ton mental trop sombre, de masser ton corps meurtri...

Quand tu te décides à sortir du flux de la cascade, tu es un homme neuf, une femme neuve, revigoré.e, plein.e d'énergie, prêt.e à en découdre avec la vie, à profiter de ses bons côtés au maximum !...

Tu peux retourner te baigner dans la piscine d'eau chauffée au soleil en toute quiétude, prendre un bain de bonheur est une vraie bénédiction...

Désormais, chaque fois que tu le souhaiteras, chaque fois que tu prendras ta douche, ou que tu te baigneras, tu penseras à la douche-tipi et au bain-tipi...

Ceux qui éloignent de toi les soucis et les tracas, ceux qui te rendent ta belle énergie et te comblent de bonheur...

Ils s'appellent "douche-tipi" ou "bain-tipi" car grâce à eux, tu retournes en quelque sorte "chez toi", dans ton confort intérieur, sécurisé, heureux...

Garde en toi ce lieu privilégié, il te sera précieux désormais dès que tu toucheras de l'eau...

Quand tu te sens prêt.e, tu peux commencer à remuer et à ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation de la douche-tipi, du bain-tipi : 5m28s


* Les 3 méditations qui suivent sont librement inspirées des livres sur la méditation amérindienne de M. Pascal, Djana, C. Dordis :

https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Livres/Notre-vie-est-un-tipi

Des mêmes auteurs : Notre Travail est un Tipi, aux mêmes éditions.

Les séances à venir sont notées en couleur :

- La méditation du tipi

- Le bouclier amérindien

- La douche-tipi


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