MÉDITER POUR RÉUSSIR...

L'IMPORTANCE DE LA VISUALISATION :

Antoine de la Garanderie, pédagogue Français, est à l'origine des recherches sur la façon dont nous appréhendons la réalité, la comprenons et mémorisons les faits. 

Il a découvert trois préférences suivant les individus : visuelle, auditive et kinesthésique (en bougeant).

Il a cherché comment réussissaient ses étudiants les plus brillants pour permettre aux autres d'en faire autant.

Il a compris, en discutant avec eux, qu'en plus de la masse de travail qu'ils fournissaient, comme les autres ; ces élèves-là avaient pris l'habitude de se visualiser le jour de l'examen, en train de réussir. 

La méditation nous permet d'en faire autant, puisqu'elle utilise l'imagination et la visualisation dans un climat de détente et de confiance...


"L'imagination est plus importante que le savoir." Albert EINSTEIN


Petite anecdote personnelle :

Lors d'un stage de développement personnel, nous avons eu un formateur d'origine Vietnamienne, qui était à l'époque, champion de Belgique de Taekwondo. 

J'avais dans les trente ans mais j'étais loin d'être une championne sur le plan physique... Les autres stagiaires de mon groupe n'étaient pas non plus des stars de la gymnastique ni dans leur première jeunesse. 

Nous nous efforcions - surtout pour faire plaisir à notre formateur, mais sans trop y croire - de faire une roue en tenant l'épaule de notre partenaire accroupi (je n'avais jamais réussi à faire la roue...), ou de sauter au niveau du cou de celui-ci pour nous asseoir d'un bond sur ses épaules... Hum !... Les autres stagiaires pensaient sans doute comme moi que notre formateur serait déçu par nos piètres performances, lui qui avait l'habitude d'entraîner de jeunes athlètes adeptes de son art martial...

Nous riions beaucoup, ne nous prenant pas trop au sérieux vu notre niveau... 

C'est alors que le formateur nous a demandé d'arrêter quelques instants, de fermer les yeux et de nous visualiser en train de réussir le mouvement que nous voulions faire. Nous devions nous passer le film de notre mouvement réussi trois ou quatre fois avant de le refaire. Ce qui ne prenait que quelques secondes, à vrai dire...

Je l'ai fait, et j'ai tout réussi ! Si j'échouais dans un nouveau mouvement, je recommençais à fermer les yeux, à me visualiser en train de réussir, et j'y arrivais ! Je n'étais visiblement pas la seule, car maintenant, les rires se doublaient de cris admiratifs et quand je regardai autour de moi, perchée à la hauteur des épaules d'un partenaire géant, je vis que l'ensemble de mes collègues réussissait aussi ce qu'ils.elles cherchaient vainement à faire quelques minutes auparavant...

Une telle réussite m'étonnait franchement, moi qui ne réussissais pas grand-chose jusqu'alors dans le domaine physique, mais surtout la quasi immédiateté de cette réussite...

La pensée crée la chose, dit-on. Je ne l'avais jamais autant expérimenté !...



- Pour clore ce chapitre, et avant de vous proposer quelques séances de méditation pour réussir, je vous invite à consulter la page de mon site d'écriture à propos de ce qu'il convient d'appeler "les rêves lucides", qui consistent également à se visualiser en train de réussir un mouvement ou un enchaînement sportif, notamment... :

https://paroletsilencefheyoan.blog4ever.com/reves-lucides-et-visualisation


MÉDITER POUR AUGMENTER L'AMOUR ET L'ESTIME DE SOI :


- ENFANT ET ADO :


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Rappelle-toi un bon moment que tu as vécu récemment. Un moment en famille, ou entre ami.es. Un moment où tu t'es senti.e heureux, heureuse, vraiment... Où tu t'es senti.e bien, en confiance, totalement accepté.e, tel.le que tu es.

Retrouve les sensations que tu as connues à ce moment-là. Les personnes autour de toi, le lieu où vous étiez, la lumière, les sons, les rires, les paroles aimantes ou admiratives, les gestes d'amour ou d'amitié, les odeurs agréables...

Maintenant, rappelle-toi chaque moment où quelqu'un t'a dit quelque chose de gentil sur toi. Quels mots ont prononcés ces personnes ? Sur quel ton ? Avec quel regard pour toi ? Avec quels gestes envers toi ?

Rappelle-toi leur sincérité. Tu ne les as peut-être pas crus, sur le moment. Mais si tu sais au fond de toi qu'elles étaient sincères, c'est que tu peux les croire sur parole...

Pense maintenant à un lieu que tu aimes particulièrement, ton lieu-refuge. Celui qui te fait rêver, qui te rassure... 

Imagine que tu te rencontres toi-même dans ce lieu. Tu es heureux, heureuse de te voir. Tu te souris et tu as un geste doux envers toi. Puis, tu te répètes à toi-même les paroles d'amour et d'admiration que d'autres t'ont dites. 

Même si ce n'est pas facile, même si cela te paraît bizarre, fais-le pour toi. Tu as droit à cet amour. Tu as droit à ces paroles sincèrement aimantes, à ces gestes tendres. C'est un droit de naissance, indiscutable.

Chaque fois que tu t'en voudras d'avoir fait ou dit quelque chose que tu regrettes, tu pourras faire plusieurs choses pour toi, et pour ton entourage... 

D'abord, cesser de culpabiliser. Tu pourras réparer ce que tu as dit ou fait de douloureux pour toi ou pour les autres, car tu es responsable seulement de tes paroles et de tes actes. Personne d'autre n'en est responsable, que toi... Tu n'es pas responsable des choix, des paroles, des gestes de quelqu'un d'autre. 

On peut toujours réparer. Imagine que tu peux refaire, fabriquer, recoller, repeindre, si tu peux remplacer un objet cassé, perdu ou abîmé. Tu peux offrir un cadeau que tu auras fait toi-même en dédommagement... Tu peux retourner voir la personne que tu as blessée, peinée, et lui demander pardon. Tu peux lui expliquer que tu ne voulais pas lui faire de mal, que tes mots sont allés plus vite que ton cœur... Tu peux lui dire que tu l'aimes, et pour quelles raisons elle compte pour toi. 

Si tu as du mal à aller vers elle pour lui dire tout cela en face, tu peux lui donner une lettre ou un dessin pour t'expliquer.

Tu te sentiras aussitôt beaucoup mieux.

Tu pourras aussi te pardonner à toi-même. 

Tous les enfants, tous les ados font et disent des bêtises, parfois anodines, parfois plus graves, mettant en jeu leur santé ou leur sécurité, ou celle des autres. Tout le monde risque de dire et faire n'importe quoi lorsque les émotions noires nous submergent et que nous n'arrivons pas à les maîtriser. 

Peu à peu, tu apprendras à gérer tes émotions difficiles, si tu en parles à quelqu'un de confiance qui saura t'écouter et qui t'aidera à apaiser ta peine, ou ta colère... 

Alors, tu pourras apprendre aussi à te pardonner à toi-même. Tu pourras te parler à toi-même, pour t'expliquer ce que cette expérience t'a apprise sur toi et sur les autres. Tu pourras prononcer des mots de réconciliation avec toi-même et avec les autres. 

Enfin, avant de passer à autre chose, tu sauras définir les limites que tu ne voudras plus dépasser, pour éviter de recommencer à faire du mal à ceux que tu aimes ou à d'autres, ou à toi-même... Alors, tu pourras aller de l'avant.

Bien sûr, il t'arrivera de nouveau de faire et de dire des bêtises. C'est ainsi qu'on apprend... 

Inutile de t'en vouloir... Évite de comptabiliser les fois où tu t'es mal comporté.e. Pars d'ici et maintenant. 

Rappelle-toi que tu peux toujours réparer et aller voir les personnes concernées, leur parler. Rappelle-toi que tu peux avancer car tu peux aussi te pardonner et éviter de retomber dans les mêmes panneaux... 

De fois en fois, tu seras plus fort.e, tu sauras résister de mieux en mieux à l'envie de faire ou dire des bêtises, qu'elles soient anodines ou plus graves... 

Si les angoisses t'envahissent de nouveau, si elles t'aveuglent de peur, de colère et de culpabilité, si tu te sens fragile alors que tu voudrais être fort.e, sache que tu peux les vaincre. 

Tu peux, chaque fois que tu t'en rends compte, dire STOP aux angoisses qui s'infiltrent sournoisement en toi, STOP aux idées noires, à la tristesse, à la colère, au sentiment de culpabilité, au sentiment de nullité qui te détruit. 

Dessine le panneau STOP devant tes yeux, crie STOP ! aux flots qui menacent d'inonder ton mental et ton cœur, écris STOP sur le barrage que tu dresses pour enrayer l'invasion des émotions qui font mal. 

Tu ne le sais sans doute pas, mais tes émotions, même négatives, sont une indication précieuse, en fait... 

Elles sont le signe que tu as besoin de quelque chose. Un besoin que tu n'as pas encore deviné*. 

Cherche de quoi tu as besoin au juste : être écouté.e, être reconnu.e, être accepté.e tel.le que tu es, ou plus d'amour, plus de calme, plus d'échanges ouverts ?... Si tu trouves, tu sauras trouver aussi comment respecter ce besoin, et tu sauras le faire respecter à ton entourage. Tu auras fait un grand pas pour rétablir la paix en toi, et retrouver le sourire, durablement...

Repense aux mots d'amour que tes proches, tes ami.es, ont souvent pour toi. Aux gestes tendres qu'ils t'offrent. Aux regards pleins de douceur qu'ils t'adressent dans les bons moments. Fais revivre ce trésor dans ton cœur.

Pense souvent à ce que tu fais de bien, à ce que tu réussis, à l'amour de ta famille et de tes ami.es pour toi. Cela te rendra encore plus fort.e, et t'aidera à avancer avec un sentiment de sécurité, avec amour et joie, dans ta vie. 

Retourne souvent dans ce lieu que tu adores, où tu peux  te rencontrer autant de fois que tu veux. Là, tu peux te sourire. Tu peux te dire que tu es quelqu'un de bien. 

Tu as raison, c'est vrai. Même si tu n'y crois pas encore tout à fait : répète-toi ces mots pour te convaincre : tu es quelqu'un de bien. 

Tu peux te regarder dans un miroir et oser te trouver beau, belle. Tu as des défauts ? Qui n'en a pas ? 

Mais personne, PERSONNE, n'a ton charme. Ce charme, tu es le seul, la seule à l'avoir... Tu ne le vois pas forcément dans ton miroir. Pourquoi ? Parce qu'un miroir te renvoie une image figée. Or tu es vivant.e. Tu sens mieux que tu es beau, belle, quand tu vis, que tu bouges, que tu souris à la vie... Tu ne sais peut-être pas que tu as du charme. Tant mieux ! Il est encore plus vrai ! Il ne s'agit pas de séduire les gens. Dans la séduction, il y a quelque chose de faux. Il s'agit d'être soi, rien que soi, tel.le que tu es.

Protège ce lieu d'amour pour toi-même au creux de ton cœur, pour le retrouver plus vite et plus souvent, aussi souvent que tu en éprouveras le besoin. Il est et sera toujours disponible, ici et maintenant, même quand tu deviendras une très vieille personne...

Tu peux prendre l'habitude de méditer. Un rituel de méditation quotidien t'aidera à mieux gérer tes émotions, à comprendre quels besoins se cachent derrière elles. 

Tu pourras refaire cette méditation, ou en choisir une autre, ou en inventer une, elles te feront toutes du bien... Elles prendront toutes soin de tes vrais besoins, de tes sentiments profonds. 

C'est une belle façon de prendre du temps pour toi, de prendre soin de toi, de ta santé, de ta joie de vivre...

Tu peux sourire, remuer légèrement, t'étirer, bâiller et quand tu le souhaites, tu pourras ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de cette méditation : 22m37s


*Cf. La Communication Non Violente ou Bienveillante, de Marshall Rosenberg. 

Cf. La Théorie du Choix, de William Glasser.

Voir :

 https://la-meditation-sante.webnode.fr/liens/


Voici une liste de qualités. Tu peux noter celles qui te concernent, cela t'aidera à augmenter ton estime de soi, à prendre conscience que tu es effectivement quelqu'un de bien. Tu pourras recommencer dans quelques temps, pour voir si tu en trouves d'autres qui te concernent...

Diaporama des émotions, pour apprendre à les reconnaître, à les nommer et à trouver quels besoins elles dissimulent :

Diaporama des 5 besoins selon la Théorie du Choix, de William Glasser :

MÉDITER POUR AUGMENTER L'AMOUR ET L'ESTIME DE SOI :


- ADULTE : 


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Rappelle-toi un bon moment que tu as vécu dans ton enfance, ton adolescence, ou récemment. Un moment en famille, ou entre ami.es. Un moment où tu t'es senti.e heureux, heureuse, vraiment... Où tu t'es senti.e bien, en confiance, totalement accepté.e, tel.le que tu es.

Retrouve les sensations que tu as connues alors. Les personnes autour de toi, le lieu où vous étiez, la lumière, les sons, les rires, les paroles aimantes ou admiratives, les gestes d'amour ou d'amitié, les odeurs agréables...

Maintenant, rappelle-toi chaque moment où quelqu'un t'a dit quelque chose de gentil sur toi. Quels mots ont prononcés ces personnes ? Sur quel ton ? Avec quel regard pour toi ? Avec quels gestes envers toi ?

Rappelle-toi leur sincérité. Tu ne les as peut-être pas crus, sur le moment. Mais si tu sais au fond de toi qu'elles étaient sincères, c'est que tu peux les croire sur parole...

Pense maintenant à un lieu que tu aimes particulièrement, ton lieu-refuge. Celui qui te fait rêver, qui te rassure...

Imagine que tu te rencontres toi-même dans ce lieu. Tu es heureux, heureuse de te voir. Tu te souris et tu as un geste doux envers toi. Puis, tu te répètes à toi-même les paroles d'amour et d'admiration que d'autres t'ont dites.

Même si ce n'est pas facile, même si cela te paraît bizarre, fais-le pour toi. Tu as droit à cet amour. Tu as droit à ces paroles sincèrement aimantes, à ces gestes tendres. C'est un droit de naissance, indiscutable.

Chaque fois que tu t'en voudras d'avoir fait ou dit quelque chose que tu regrettes, tu pourras faire plusieurs choses pour toi, et pour ton entourage...

D'abord, cesser de culpabiliser. Tu pourras réparer ce que tu as dit ou fait de douloureux pour toi ou pour les autres, car tu es responsable seulement de tes paroles et de tes actes. Personne d'autre n'en est responsable, que toi... Tu n'es pas responsable des choix, des paroles, des gestes de quelqu'un d'autre.

On peut toujours réparer. Tu peux retourner voir la personne que tu as blessée, peinée, et lui demander pardon. Tu peux lui expliquer que tu ne voulais pas lui faire de mal, que tes mots sont allés plus vite que ton cœur... Tu peux lui dire que tu l'aimes, ou simplement que tu l'apprécies, et pourquoi. 

Si tu as du mal à aller vers elle pour lui dire tout cela en face, tu peux lui écrire une lettre pour t'expliquer. Libre à toi ensuite de la lui donner ou pas...

Tu te sentiras de toute façon beaucoup mieux. Et la personne sentira que tu as changé d'attitude envers elle...

Ensuite, tu pourras te pardonner à toi-même. Tu pourras te parler, t'expliquer ce que cette expérience t'a apprise sur toi et sur les autres. Tu pourras prononcer des mots de réconciliation avec toi-même et avec les autres.

Enfin, avant de passer à autre chose, tu sauras définir les limites que tu ne voudras plus dépasser, pour éviter de recommencer à blesser ceux que tu aimes ou d'autres, ou toi-même... Alors, tu pourras aller de l'avant.

Bien sûr, il t'arrivera de nouveau de faire et de dire des choses que tu regretteras ensuite. Inutile de t'en vouloir... Évite de comptabiliser les fois où tu t'es mal comporté.e. Pars d'ici et maintenant.

Rappelle-toi que tu peux toujours réparer et aller voir les personnes concernées, leur parler. Rappelle-toi que tu peux avancer car tu peux aussi te pardonner et éviter de retomber dans les mêmes panneaux...

De fois en fois, tu seras plus fort.e, tu sauras résister de mieux en mieux à l'envie de faire ou dire des choses regrettables... 

Si les angoisses t'envahissent, si elles t'aveuglent de peur, de colère et de culpabilité, si tu te sens  vulnérable alors que tu voudrais être fort.e, sache que tu peux les vaincre.

Tu peux, chaque fois que tu t'en rends compte, dire STOP aux angoisses qui s'infiltrent sournoisement en toi, STOP aux idées noires, à la tristesse, à la colère, au sentiment de culpabilité, au sentiment de nullité qui te détruit. Il te suffit de le décider. Et de recommencer à le décider, s'il t'arrive de l'oublier...

Dessine le panneau STOP devant tes yeux, crie STOP ! aux flots qui menacent d'inonder ton mental et ton cœur, écris STOP sur le barrage que tu dresses pour enrayer l'invasion des émotions qui font mal.

Tu ne le sais peut-être pas, mais tes émotions, même négatives, sont une indication précieuse, en fait*... Une fois que tu leur as opposé un STOP, tu as l'esprit libre pour y réfléchir sereinement.

Les émotions négatives sont le signe que tu souffres d'un besoin que tu ne soupçonnes pas. 

Un besoin n'est pas une simple envie. Un besoin est nécessaire pour vivre, pour se sentir bien dans sa vie. Il n'est pas forcément utile de les satisfaire tous, mais au minimum, d'en prendre conscience, de les reconnaître quand quelque chose ne va pas... 

Cherche de quoi tu as besoin au juste : être écouté.e, être reconnu.e, être accepté.e tel.le que tu es, ou besoin de plus d'amour, de plus de calme, de plus d'échanges ouverts, de respect, de joie ?... 

Si tu trouves, tu sauras trouver aussi comment respecter ce besoin, et tu sauras le faire respecter à ton entourage. Tu auras fait un grand pas pour rétablir la paix en toi, et retrouver le sourire, durablement...

Ensuite, repense aux mots d'amour que tes proches, tes ami.es, ont souvent pour toi. Aux gestes tendres qu'ils t'offrent. Aux regards pleins de douceur qu'ils t'adressent dans les bons moments. Fais revivre ce trésor dans ton cœur.

Pense souvent à ce que tu fais de bien, à ce que tu réussis, à l'amour de ta famille et de tes ami.es pour toi. Cela te rendra encore plus fort.e, et t'aidera à avancer avec un sentiment de sécurité, avec amour et joie, dans ta vie.

Retourne souvent dans ce lieu que tu adores, où tu peux te rencontrer autant de fois que tu veux. Là, tu peux te sourire. Tu peux te dire que tu es quelqu'un de bien.

Tu as raison, c'est vrai. Même si tu n'y crois pas tout à fait : répète-toi ces mots pour t'en convaincre : tu es quelqu'un de bien.

Tu peux te regarder dans un miroir et oser te trouver beau, belle. Tu as des défauts ? Qui n'en a pas ?

Mais personne, PERSONNE, n'a ton charme. Ce charme, tu es le seul, la seule à l'avoir... Tu ne le vois pas forcément dans ton miroir. Pourquoi ? Parce qu'un miroir te renvoie une image figée. Or tu es vivant.e. Tu sens mieux que tu es beau, belle, quand tu vis, que tu bouges, que tu souris à la vie...Tu ne sais peut-être pas que tu as du charme. Tant mieux ! Il est encore plus vrai ! Il ne s'agit pas de séduire les gens. Dans la séduction, il y a quelque chose de faux. Il s'agit d'être soi, rien que soi, tel.le que tu es.

Protège ce lieu d'amour pour toi-même au creux de ton cœur, pour le retrouver plus vite et plus souvent, aussi souvent que tu en éprouveras le besoin. Il est et sera toujours disponible, ici et maintenant, même quand tu deviendras une très vieille personne...

L'amour pour toi n'est pas égoïste, ni déplacé. L'estime de soi est primordiale pour pouvoir cultiver le bonheur. Mieux tu te sens, plus tu rayonnes de joie et d'amour, plus c'est communicatif, plus cela touche les autres...

Tu peux prendre l'habitude de méditer. Un rituel de méditation quotidien t'aidera à mieux gérer tes émotions, à comprendre quels besoins se cachent derrière elles.

Tu pourras refaire cette méditation, ou en choisir une autre, ou en inventer une, elles te feront toutes du bien... Elles prendront toutes soin de tes vrais besoins, de tes sentiments profonds.

C'est une belle façon de prendre du temps pour toi, de prendre soin de toi, de ta santé, de ta joie de vivre...

Tu peux sourire, remuer légèrement, t'étirer, bâiller et quand tu le souhaites, tu pourras ouvrir les yeux...

Voici le fichier audio de la méditation pour augmenter l'amour et l'estime de soi, en tant qu'adulte : 19m30s :

*Cf. La Communication Non Violente ou Bienveillante, de Marshall Rosenberg. 

*Cf. La Théorie du Choix, de William Glasser. 

Voir :

https://la-meditation-sante.webnode.fr/liens/


MÉDITER POUR RENFORCER LA CONFIANCE EN SOI :


Tout est calme.

Tu es assis.e ou allongé.e, les yeux doucement fermés.

Rappelle-toi une fois où tu as réussi quelque chose : la joie profonde que tu as ressentie à ce moment-là, l'étonnement ravi, la fierté qui s'en est suivie... 

Rappelle-toi les réactions de tes proches, leurs sourires, leurs regards, leurs gestes, leurs paroles de soutien, de félicitations même.

Rappelle-toi les fois où tu as raté quelque chose, où un projet a échoué. Qu'as-tu fait alors ? Baissé les bras ? Eu des mots douloureux pour toi : que tu es nul.le, que tu n'arriveras jamais à rien, que c'est toujours pareil... Tu as peut-être pensé que, Machin.e, que tu admires, lui, elle, aurait réussi, à ta place, ou au moins, aurait fait mieux...

As-tu entendu le même genre de mots, de la part de quelqu'un de proche ?... De quelqu'un d'important pour toi ?...

Ou pire : alors que tu t'es donné beaucoup de mal pour réussir quelque chose, on a pu te dire que tu n'avais rien fait pour y arriver, que tu étais "fainéant.e", ou "pas doué.e", ou un autre mot tout aussi blessant...

Hé bien, tous ces jugements négatifs sur toi sont faux.

Rappelle-toi une fois où tu as raté quelque chose dans un premier temps, mais où tu as réussi plus tard... 

Rappelle-toi un projet qui a échoué au début, mais que tu as su modifier pour qu'il réussisse...

Rappelle-toi comme tu as su réfléchir pour que ça marche, le travail, les efforts que cela t'a demandé pour trouver une solution intelligente, pour la mettre en place... 

Rappelle-toi les coups de main de ton entourage que tu as reçus pour obtenir des résultats positifs...

Pense à une personnalité connue, ou à quelqu'un parmi tes proches, que tu aimes vraiment. Qu'est-ce que tu apprécies surtout chez cette personne ? Qu'est-ce que tu admires particulièrement ? 

Son brio ? Son charisme ? Son aisance dans ce qu'elle fait ou dit ? Sa chaleur dans les relations ? Sa douceur ? Sa joie de vivre ? Son humour ? Sa décontraction ? Sa détermination à obtenir quelque chose quand elle l'a décidé ? Autre chose ? 

Cette personne, si elle réussit ce qu'elle fait, le réussit grâce à ses choix, grâce à son travail pour y arriver, grâce à sa confiance dans le fait qu'elle va réussir. Ensuite, elle le réussit parce que son entourage a confiance dans sa réussite certaine. 

Regarde un.e enfant qui apprend à marcher. Il essaie une première fois et tombe. Il recommence et tombe encore. Il essaie des dizaines de fois et tombe toujours... Comment se fait-il qu'il continue à essayer encore et encore, sans se décourager ? Il voit bien que tout le monde marche autour de lui, ou presque. Il ne se pose pas de questions. Il sait, il sent, qu'il va marcher, un jour prochain. Tous les adultes qui comptent pour lui, autour de lui, sont persuadés, sans l'ombre d'un doute, qu'il.elle va y arriver. 

Sois cet.te adulte bienveillant.e envers toi quand tu apprends quelque chose. 

Sois persuadé.e que si tu as décidé d'apprendre cette chose, c'est que tu vas y arriver. 

Un échec sera l'occasion pour toi de t'encourager, de chercher une autre façon de parvenir à ton but. 

Au passage, félicite-toi pour ta persévérance, parce que tu gardes ton but en vue. 

Des échecs successifs te permettent d'affiner ton projet, de trouver de nouvelles voies de plus en plus pertinentes pour réussir, de trouver de nouveaux appuis, en toi-même et auprès des gens que tu aimes, pour atteindre ton but. 

Et quand tu y es arrivé.e, tu peux te féliciter pour toutes les capacités que tu as développées, et remercier les gens qui t'ont soutenu.e dans ces efforts, qui t'ont appris une nouvelle technique et t'ont aidé.e, d'une manière ou d'une autre, à y parvenir.

Comptabilise les compétences nouvelles que tu as acquises au fur et à mesure. Tout ce que tu ne savais pas sur toi, tout ce que tu as découvert au fil de l'aventure, tout ce que tu ne connaissais pas, et que tu as appris à faire... C'est à peine croyable, et pourtant, tu l'as fait ! Et tu peux te féliciter pour tout.

Chaque fois qu'une petite voix te soufflera des mots durs, chaque fois que quelqu'un d'autre osera émettre un jugement négatif sur toi, tu pourras rejeter ces mots et ces jugements, car ils sont hautement destructeurs.

Chaque fois que quelqu'un reproche une chose à quelqu'un d'autre, en réalité, il.elle parle de lui, d'elle-même. 

Il.elle a repéré quelque chose qu'il.elle n'aime pas en lui, en elle, chez toi. Cela ne veut pas dire que c'est vrai. C'est son interprétation. 

Et cela l'énerve, car il.elle n'aime pas ce trait chez lui, elle. 

Il.elle te le reproche, car tu le lui mets sous les yeux, d'une façon ou d'une autre, alors qu'il.elle préférerait l'oublier... C'est tout. 

En fait, tu n'es en rien concerné.e par ces reproches... C'est à cette personne de résoudre son mal-être.

Alors, évite toi aussi de porter des jugements destructeurs sur les autres, car tu sais à quel point ça peut faire mal et empêcher de s'épanouir.

Car lorsqu'on reçoit un jugement négatif, tout se passe comme si on devait obligatoirement  lui obéir. On devient prisonnier.prisonnière de ce jugement. 

Comme dans ce jeu où on colle une étiquette sur le front des gens qui doivent deviner ce qu'il y a écrit dessus. Arrache l'étiquette de ton front. Elle parle de quelqu'un d'autre que toi. Et jette-la à la poubelle. 

A la place, mets les mots qui te permettent d'avancer avec bonheur dans la vie.

Arrête de te faire des reproches à toi-même. Tu peux avoir confiance en tes capacités pour aller de l'avant.

Tu sais réfléchir à une idée, construire un projet, le modifier pour qu'il puisse aboutir... Tu apprends un tas de choses au passage, sur toi, sur les autres aussi : les personnes auxquelles tu peux faire confiance, celles auxquelles il vaut mieux ne pas se fier.

Tu es capable aussi de voir les portes qui s'ouvrent devant toi, et celles qui se ferment. Si elles s'ouvrent, les autres te facilitent les choses, acceptent tes démarches, tu peux aller plus loin. Alors, fonce !...

Si les portes se referment devant toi, c'est le moment... de te lamenter sur ton incapacité ?... De râler après les autres ?... (rire !). A coup sûr, c'est le moment de modifier ton projet, ta façon de faire, de trouver une autre solution, de chercher peut-être un nouvel appui...

Enfin, arrête de te mettre la pression. Les choses ont besoin d'un laps de temps pour se mettre en place. Inutile de te bousculer pour aller plus vite. 

Inutile de te pré-occuper à l'avance. Fais ce que tu as à faire ici et maintenant pour que ça marche, tranquillement, puis, laisse aller... Si ça doit se faire, ça se fera. 

Sinon, c'est que tu pourras modifier les données pour que ça finisse par aboutir.

Tu sauras te mobiliser au bon moment, inutile de te reprocher de ne pas t'être investi.e avant, dans une démarche difficile, par exemple. 

Quand le juste moment pour la mener sera là, tu la réaliseras facilement, et tu te diras ensuite : Que j'ai été bête de tant m'en faire pour ça ! Hé bien non, tu n'auras pas été "bête", mais tu te seras fait des soucis pour...rien ; la preuve : tout s'est bien passé !... 

Tu aurais pu, à la place des soucis, te faire confiance et te dire : Quand ce sera le moment, j'aurai l'énergie pour...

La méditation aide à calmer le flot incessant de pensées qui défilent dans notre tête. Elle aide à apaiser notre mental. Elle permet d'arrêter les vagues noires des pensées négatives, sur soi et sur les autres. 

Ainsi, chaque fois que des pensées noires assaillent ton mental, fais-en un paquet que tu renvoies par la poste, destination inconnue ; ou un ballon que tu lâches dans le ciel ; ou un nuage d'orage que tu laisses filer...et regarde-les s'éloigner de toi. 

Ils te libèrent... 

Tu as le droit de vivre, d'être joyeux.se, enthousiaste...

La méditation, renforcée par la visualisation positive, permet de sourire à la vie, de remplacer le stress par la confiance en la vie, par la joie de vivre.

Elle te permet de remplacer les mots durs par des mots d'encouragement, des mots d'amour.

Regarde ton paquet, ton ballon, ton nuage s'éloigner de toi et reçois avec plaisir la lettre délicatement parfumée de tes mots d'amour pour toi, pour les autres, pour la vie...

Tu peux légèrement remuer les doigts, puis peu à peu, le reste de ton corps, t'étirer, bâiller, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux.

Voici le fichier audio de la méditation pour renforcer sa confiance en soi : 18m16s


Voici une carte mentale sur les compétences personnelles, que j'ai créée avec Freeplane. La liste n'est pas complète, si tu en trouves d'autres, tant mieux !...

Tu peux noter quelles sont les compétences que tu as déjà, ainsi que celles que tu souhaites acquérir prochainement ou un peu plus tard (à long terme)...


MÉDITER POUR OSER PASSER A L'ORAL (en classe, pour un examen ou un concours, lors d'une réunion...) : 


Cette méditation va te permettre de remplacer ton trac et ta peur de l'échec par une assurance paisible. 


Préalable : tu as travaillé, appris, révisé ton sujet.

Cf. un autre de mes sites : 

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/apprendre-efficacement/



Tout est calme. 

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

Pense à la salle où ton oral va se dérouler. Pour l'instant, elle est vide. C'est un endroit neutre. Tu n'éprouves aucune émotion particulière en y pensant. 

Si le lieu te fait déjà un peu peur, ou s'il te stresses, arrange-le à ta façon : ajoute des fleurs ici, un tableau là, une sculpture par là-bas, une pelouse ensoleillée au beau milieu, peins un ou plusieurs murs de tes couleurs préférées... Laisse fleurir ton imagination.

Quand tu pénétreras pour de bon dans cette salle, rappelle-toi le tableau que tu viens de créer et souris à cette évocation. Elle te fera du bien et apaisera déjà tes émotions.

Rappelle-toi maintenant un moment où tu t'es senti.e à l'aise devant des gens pour prendre la parole. En famille, peut-être, ou entre ami.es, quand tu t'es amusé.e à faire le pitre pour faire rire les autres, par exemple, ou quand tu leur as donné un avis réfléchi, ou quand tu leur as parlé d'un sujet qui te passionne.

Retrouve ta gaieté d'alors, ton plaisir à trouver les mots justes, ta satisfaction quand tu as vu les attitudes et les visages attentifs, les sourires, les hochements de têtes... Quand tu as entendu les rires... Quand tu as senti ton aisance physique, quand tu as pris conscience de tes regards pleins d'assurance...

Imagine-toi en train de rejouer la scène dans la salle où tu vas passer à l'oral. Retrouve l'aisance dans ton corps, ta démarche légère, ton regard tranquille, ta joie de choisir tes mots, de partager un moment passionnant avec les autres.

Ce n'est pas le même public ? Celui-ci te fait peur ? Tu as peur des jugements désagréables sur toi, sur ton physique, sur ta façon de t'exprimer... Peur de l'ironie méchante, des rires bêtes ou moqueurs, des remarques acides ?...

Fais un paquet de ces peurs, et envoie-le loin de toi avec force, vers une destination inconnue... Cela t'est complètement égal !

Tu es timide ? Tu bafouilles quand tu paniques ? Tu deviens tout.e rouge, quand on  t'interroge ? Tu as peur de croiser le regard des gens ?...

C'est ton droit... Les gens autour de toi, devant toi, trouveront sans doute cela sympathique, ou même, craquant... Cela leur rappellera leurs débuts... Car on prend de l'assurance, l'expérience et l'âge aidant... 

Tu pourras toujours sourire, t'excuser, même rire un peu, puis tu reprendras le fil de ton discours, pour récupérer l'attention des personnes présentes.

Pense que tu auras mis tous les atouts de ton côté : tu te seras bien coiffé.e et habillé.e, tu auras revu ton sujet, et surtout, tu auras fait cette méditation avant de commencer, la veille au soir ou le matin-même. 

Pense que ton nouveau public s'intéressera à peine à ton physique, il lui semblera naturel, tout simplement. Pense qu'il sera intéressé par tes arguments ou tes connaissances, pense que le temps sera de ton côté et que tu respecteras ton délai de parole, pense que tu sauras répondre aisément aux questions essentielles. 

Pense que ce moment sera le tien, et que tu éprouveras du plaisir, peut-être même beaucoup de plaisir, peu importe si certaines choses te surprennent.

Tu as peur d'oublier des éléments importants dans ta présentation ? C'est possible... Pour te souvenir plus facilement de ton plan, tu peux t'exercer à le dire chez toi, à ton chien ou ton chat qui se montrera sans doute très intéressé... A tes peluches et tes poupées ou petits personnages, si tu es un.e enfant... A un.e ami.e ou quelqu'un de ta famille, s'il ou elle est d'accord...

Tu peux aussi visualiser des dessins, des logos, des photos... qui te permettent de te souvenir de tes parties et sous-parties, et de les ranger dans l'ordre dans ta mémoire...

Tu peux aussi faire un geste discret pour chacune des parties et sous-parties, pour te permettre de te rappeler leur ordre. Un geste discret, comme serrer discrètement le poing, ou poser la main sur une de tes épaules, sur ton cœur... Un geste rapide, qui passe inaperçu...

Tu peux aussi t'exercer à la maison ou avec des ami.es en faisant un ou plusieurs jeux de rôles.

Sache que tu seras fier, fière de toi, après. 

Même si tout n'a pas été parfait, tu sais que tu auras réussi à le faire, réussi à parler en public. 

Tu auras présenté clairement les éléments essentiels de ton sujet, dans le bon ordre, et tu auras su répondre aux principales questions. Tu as aussi le droit de ne pas tout savoir...

Si en plus, tu as réussi à intéresser les gens, que demander de plus ? 

Cesse de penser aux petites choses qui t'ont gêné.e. Garde en tête tout ce que tu as réussi. Et persuade-toi que la prochaine fois, tu feras encore mieux, car on s'améliore toujours. Et le sentiment de réussite et de confiance en toi augmentera chaque fois un peu plus...

Oublie maintenant la salle où tu passes cet oral. Reviens là où tu es en ce moment. Imagine-toi, allongé.e là, tranquillement. 

Tu peux remuer doucement les doigts, t'étirer, bâiller, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation pour oser passer à l'oral : 12m15s


MÉDITER POUR OSER SE PRÉSENTER SUR UNE SCÈNE (THÉÂTRE...) :


Cette méditation va te permettre de remplacer ton trac par une assurance paisible.


Préalable : tu as travaillé, appris, révisé ton texte.

Cf. un autre de mes sites :

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/apprendre-efficacement/


Tout est calme.

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

Pense à la salle où la séance va se dérouler. Pour l'instant, elle est vide. C'est un endroit neutre. Tu n'éprouves aucune émotion particulière en y pensant.

Si le lieu te fait déjà un peu peur, ou s'il te stresses, arrange-le à ta façon : ajoute ton animal favori dans un coin, un.e peluche ou un objet qui te rassure dans un autre, transporte la salle dans ton lieu-refuge, là où tu ne crains rien ni personne... 

Quand tu pénétreras pour de bon dans cette salle, rappelle-toi le tableau que tu viens de créer et souris à cette évocation. Elle te fera du bien et apaisera déjà tes émotions.

Rappelle-toi maintenant un moment où tu t'es senti.e à l'aise pour entrer dans une pièce remplie de gens et prendre la parole. En famille, peut-être, ou entre ami.es, quand tu t'es amusé.e à faire le pitre pour faire rire les autres, par exemple, ou quand tu leur as donné un avis réfléchi, ou quand tu leur as parlé d'un sujet qui te passionne.

Retrouve ton énergie d'alors, ta démarche pleine d'assurance, ta gaieté, ton plaisir à trouver les mots justes, ta satisfaction quand tu as vu les attitudes et les visages attentifs, les sourires, les hochements de têtes... Quand tu as entendu les rires... Quand tu as ressenti ton aisance physique, quand tu as pris conscience de tes regards pleins de confiance en toi...

Imagine-toi en train de rejouer cette scène dans la salle où tu vas te présenter. Retrouve l'aisance dans ton corps, ta démarche légère, ton regard tranquille, ta joie de choisir tes mots, de partager un moment passionnant avec les autres.

Ce n'est pas le même public ? Celui-ci te fait peur ? Ils sont plus nombreux ? Tes partenaires ou ta.ton professeur.e sont stressé.es et te communiquent leur trac ?... 

Fais un paquet de ces peurs, et envoie-le loin de toi avec force, vers une destination inconnue... Cela t'est complètement égal !

Tu es timide ? Tu bafouilles quand tu paniques ? Tu deviens tout.e rouge, quand tout le monde te regarde ?

C'est ton droit... Les gens autour de toi, devant toi, trouveront sans doute cela sympathique, ou même, craquant... Cela leur rappellera leurs débuts... Car on prend de l'assurance, l'expérience et l'âge aidant...

Tu pourras toujours sourire, toussoter, même rire un peu, juste le temps de reprendre le fil de ton attitude et de ton texte, juste le temps de te recentrer sur la scène que tu vas, que tu es en train de jouer.  

Pense que tu auras mis tous les atouts de ton côté : tu te seras coiffé.e et habillé.e avec soin,  peut-être maquillé.e et costumé.e, tu auras revu ton texte, et surtout, tu auras fait cette méditation avant de commencer, la veille au soir ou le matin-même. Peut-être même plusieurs fois pour te rassurer...

Pense que ton nouveau public aura beaucoup d'informations à digérer : le sens de la pièce ou de la chanson, peut-être les nombreux personnages, les décors et lumières, entendre et comprendre clairement le texte... Pense que tu sauras le toucher, ou que vous serez plusieurs à le captiver et à le faire pleurer ou rire.

Pense que ce moment sera le tien, le vôtre avec tes partenaires et ta ou ton professeur.e, et que tu éprouveras du plaisir, et même beaucoup de plaisir, peu importe si quelques imprévus te déstabilisent.

Tu as peur d'oublier des passages de ton texte, des réparties ? Tu redoutes qu'un.e de tes partenaires se trompe dans sa partie et que tu ne saches pas renouer le fil de l'histoire ? C'est possible... Mais tu auras tellement travaillé ton texte, vous aurez tellement répété tous ensemble que tu sauras combler les trous tout naturellement, et que le public ne s'apercevra de rien...

Sache que tu seras fier, fière de toi, après la séance. Que vous serez heureux.ses, toi, tes professeur.e et tes partenaires, du travail accompli, de la réussite de cette séance, même s'il reste du travail à faire encore pour s'améliorer !...

Même si tout n'a pas été parfait, tu sais que tu as réussi à le faire.

Sers-toi des petites choses qui t'ont gêné.e pour réfléchir comment t'améliorer la prochaine fois. Garde en tête tout ce que tu as réussi. Et persuade-toi qu'en effet, la prochaine fois, tu feras encore mieux, car on s'améliore toujours. Et le sentiment de réussite et de confiance en toi augmentera chaque fois un peu plus...

Oublie maintenant la scène. Reviens là où tu es en ce moment. Imagine-toi, allongé.e là, tranquillement. Ecoute les battements de ton cœur, puis prête attention aux bruits extérieurs.

Tu peux remuer doucement les doigts, t'étirer, bâiller, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation pour oser se présenter sur scène : 10mn 


MÉDITER POUR RÉUSSIR UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE :


Cette méditation va te permettre de remplacer ton trac et ta peur de l'échec par une vraie paix intérieure.


PRÉALABLES : 

1- tu as travaillé ton estime de soi grâce à plusieurs éléments :


     - Tu as consulté, et même travaillé sur cette page d'un de mes autres sites :

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/estime-de-soi-estime-des-autres/


     -Tu as fait, même refait, la 1ère ou la 2ème méditation de cette page : méditer pour augmenter l'amour et l'estime de soi,


     - Fait la liste de tes qualités auxquelles tu crois sincèrement, car tu les as constatées, observées et vérifiées à plusieurs occasions dans ta vie ;

     

2- tu as augmenté ta confiance en toi, grâce à plusieurs données :


     - Tu as consulté, et même travaillé sur cette page d'un de mes autres sites :

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/apprendre-efficacement/


     - Tu as fait, même refait, la 3ème méditation de cette page : méditer pour renforcer ta confiance en toi,


     - Fait la liste de tes compétences dont tu as bien pris conscience, car tu les as constatées, observées et vérifiées à plusieurs occasions dans ta vie.




Tout est calme.

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

Imagine la salle où ton entretien va se dérouler. Pour l'instant, elle est vide. C'est un endroit neutre. Tu n'éprouves aucune émotion particulière en y pensant.

Si le lieu te fait déjà un peu peur, ou te stresses, arrange-le à ta façon : ajoute des fleurs ici, un tableau là, une sculpture dans un coin, une plante près de la fenêtre, un objet qui te rassure devant toi, ton chien à tes côtés ou ton chat sur tes genoux, peins un ou plusieurs murs de tes couleurs préférées... Laisse fleurir ton imagination...

Quand tu pénétreras pour de bon dans cette salle, rappelle-toi le tableau que tu viens de créer et souris à cette évocation. Elle te fera du bien et apaisera déjà tes émotions.

Rappelle-toi maintenant un moment où tu t'es senti.e à l'aise devant des gens pour prendre la parole. En famille, peut-être, ou entre ami.es, quand tu leur as donné un avis réfléchi, ou que tu leur as parlé d'un sujet qui te passionne.

Retrouve ta sérénité et ton aplomb d'alors, ton plaisir à trouver les mots justes, ta satisfaction quand tu as vu les attitudes et les visages attentifs, les sourires, les hochements de têtes... Quand tu as senti ton aisance physique, quand tu as pris conscience de tes regards tranquilles...

Imagine-toi en train de rejouer la scène dans la salle où tu vas passer ton entretien. Retrouve l'aisance dans ton corps, ta démarche légère, ton regard paisible, ta joie de choisir tes mots, de partager un moment passionnant avec quelqu'un d'autre.

Ce n'est pas le même public ? Celui-ci te fait peur ? Tu as peur des jugements désagréables sur toi, sur ton physique, sur ta façon de t'exprimer... Peur que ton expérience soit trop faible ?Que tes compétences soient invisibles ou ne soient pas reconnues ? Peur de l'indifférence ? Peur de ne pas être à la hauteur ? Peur de ne pas convaincre suffisamment ? Peur de ne pas décrocher le job ?...

Fais un paquet de ces peurs, et envoie-le loin de toi avec force, vers une destination inconnue... Cela t'est complètement égal !

Tu es timide ? Tu bafouilles quand tu paniques ? Tu deviens tout.e rouge, quand on  t'interroge ? Tu as peur de croiser le regard des gens ?...

C'est ton droit... Les gens autour de toi, devant toi, trouveront sans doute cela sympathique, ou même, craquant... Cela leur rappellera leurs débuts... Car on prend de l'assurance, l'expérience et l'âge aidant...

Tu pourras toujours sourire, t'excuser, même rire un peu, puis tu reprendras le fil de ton discours, pour récupérer l'attention des personnes présentes.

En fait, pense que tu as mis tous les atouts de ton côté : tu es bien coiffé.e et habillé.e, tu as récapitulé trois de tes qualités... et trois de tes compétences essentielles pour ce travail..., et surtout, tu auras fait cette méditation avant de commencer, la veille au soir ou le matin-même.

Pense que ton nouveau public appréciera ta façon d'entrer dans la pièce, de te présenter correctement habillé.e et coiffé.e, de saluer et de sourire. 

Pense qu'il sera intéressé par tes paroles, par tes qualités et tes compétences, qu'il pourra les transposer dans le poste qui est à pourvoir, que tu sauras montrer ton intérêt pour ce travail et que tu sauras répondre aisément aux questions essentielles.

Pense que ce moment sera le tien, et que tu éprouveras du plaisir, peut-être même beaucoup de plaisir, peu importe si quelques imprévus te déstabilisent.

Tu as peur d'oublier des éléments importants dans ta présentation ? C'est possible... Pour te souvenir plus facilement de ton plan, tu peux t'exercer à le dire chez toi, à ton chien ou ton chat qui se montrera sans doute très intéressé...  Tu peux t'exercer en faisant des jeux de rôles avec un.e ami.e ou quelqu'un de ta famille.

Tu peux aussi visualiser des dessins, des logos, des photos... qui te permettent de te souvenir de tes parties et sous-parties, et de les ranger dans l'ordre dans ta mémoire...

Tu peux aussi faire un geste discret pour chacune des parties et sous-parties, pour te permettre de te rappeler leur ordre. Un geste discret, comme serrer le poing discrètement, ou poser la main sur une de tes épaules, sur ton cœur... Un geste rapide, anodin, qui passe inaperçu...

Sache que tu seras fier, fière de toi, après.

Même si tout n'a pas été parfait, tu sais que tu auras réussi à le faire.

Tu auras présenté clairement tes arguments essentiels et tu auras su répondre aux principales questions. Tu as aussi le droit de ne pas tout savoir...

Cesse de penser aux petites anicroches qui t'ont gêné.e. Garde en tête tout ce que tu as réussi. Et persuade-toi qu'une prochaine fois, tu feras encore mieux, car on s'améliore toujours. Et le sentiment de réussite et de confiance en toi augmentera chaque fois un peu plus...

Il se peut que, malgré le sentiment d'avoir réussi cet entretien, ta candidature ne soit pas retenue. Ou que tu aies senti au cours ou à la fin de ton entretien, que tu n'intéressais pas vraiment ton interlocuteur. Tu as pu te dire aussi que, tous comptes faits, ce travail ne te conviendrait pas vraiment.

Inutile de te faire des reproches. 

Si ce job est fait pour toi, tu l'auras. Sois tranquille. 

S'il n'est pas tout à fait celui qui te convient, c'est que tu n'y serais pas à ta place. Un prochain poste te conviendra, sois-en sûr.e. Peut-être devras-tu faire preuve de souplesse, en acceptant une nouvelle formation, par exemple ? Et si cette nouvelle perspective te rendait heureux.se ?... 

Bien sûr, le changement engendre du stress. Mais postuler pour un nouveau travail est en soi un changement, alors... Autant que le changement engendre un bon stress, et pourquoi pas ? De l'enthousiasme... Non ?...

Oublie maintenant la salle où tu passes cet entretien. Reviens là où tu es en ce moment. Imagine-toi, allongé.e là, tranquillement.

Tu peux remuer doucement les doigts, t'étirer, bâiller, et quand tu le souhaites, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation pour réussir un entretien d'embauche : 13m19s


MÉDITER POUR RÉUSSIR UN EXAMEN ( ECRIT ) :


Cette méditation va te permettre de remplacer ton trac ou ta peur de l'échec par une assurance paisible.


Préalable : tu as travaillé, appris, révisé ton sujet.

Cf. un autre de mes sites : 

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/apprendre-efficacement/


Tout est calme.

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

Pense à la salle où ton écrit va se dérouler. Pour l'instant, elle est vide. C'est un endroit neutre. Tu n'éprouves aucune émotion particulière en y pensant.

Si le lieu te fait déjà un peu peur, ou te stresses, arrange-le à ta façon : ajoute des fleurs ici, un tableau là, une sculpture par là-bas, une pelouse ensoleillée au beau milieu, peins un ou plusieurs murs de tes couleurs préférées, installe ton chien près de toi ou ton chat sur tes genoux... Laisse fleurir ton imagination...

Quand tu pénétreras pour de bon dans cette salle, rappelle-toi le tableau que tu viens de créer et souris à cette évocation. Elle te fera du bien et apaisera déjà tes émotions.

Imagine que tu découvres les sujets tranquillement, que tu les trouves très clairs, que tu choisis celui qui t'inspire le plus...

Relève les yeux, regarde loin au-dehors, respire à fond...

Tu reviens à ton sujet, tu en soulignes les termes essentiels. 

Tu ouvres une page de brouillon en projetant des idées, tu les espaces les unes des autres, tu écris très lisiblement deux-trois mots par idée-force, puis tu les entoures*...

Tu as sous les yeux une sorte de ciel constellé d'étoiles : ta page avec tes notes encerclées. 

Lève le nez, regarde au loin pour reposer à la fois tes yeux et ton cerveau qui a besoin de se relâcher régulièrement. Pousse un soupir ou prends une grande respiration...

Tu vas maintenant préciser chaque idée, en les reliant tout autour d'elles, à quelques mots. Tu es en train de créer des sortes de systèmes solaires... 

Si tu as besoin de plus de place pour développer un système, tu peux le reproduire sur une page pour lui seul, afin de l'enrichir...

Tu fais cela pour chaque système que tu souhaites agrandir... 

Pense à relever les yeux régulièrement et à respirer profondément...

Quand tu as épuisé toutes tes idées, tu peux choisir quels systèmes constitueront tes différentes parties, tu peux les numéroter dans l'ordre. 

Il ne te reste plus qu'à choisir celui qui sera à sa place en introduction à ton travail, et celui qui te servira de conclusion, en ouvrant sur un horizon encore plus large...

Respire un bon coup, et admire le paysage dehors...

Ton plan est prêt à être rédigé, au brouillon. Tu pourras apporter quelques modifications au fil de l'écriture.

Relis-le avant de le recopier au propre, pour vérifier que tu as bien cerné le sujet et traité uniquement le sujet. C'est le moment, s'il le faut, de rayer certaines parties qui s'étendent sur des sujets annexes... 

Pense toujours à regarder au loin, et à souffler longuement.

Il te restera à relire ta copie au propre, de différentes manières.

Marque une pause relâchement.

Tu relis ton travail pour t'assurer qu'un lecteur anonyme comprendra clairement ton propos. Tu te mets donc à la place de quelqu'un qui ne connaît pas du tout, ni le sujet, ni ton texte... Si ce n'est pas le cas, corrige ton texte pour qu'il devienne totalement accessible à n'importe qui.

Respire...

Tu le relis une dernière fois pour corriger la syntaxe et l'orthographe...

Ton travail est prêt à être rendu. Tu peux te détendre complètement.

Maintenant que tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir, que tu n'as plus ta copie entre les mains, lâche...

Tu ne peux plus agir pour réussir de ton mieux, tu l'as déjà fait, alors aie confiance... Que le résultat soit heureux ou raté, tu n'auras rien à regretter. Tu auras fait de ton mieux...

Pense à autre chose, amuse-toi, profite de la vie...

Tu peux revenir à ta place actuelle, remuer doucement les doigts, t'étirer, bâiller et quand tu le sens, ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio sur la méditation pour réussir un examen écrit : 7m29s


*Toute cette méthode correspond à la création d'une carte mentale. Cf. mon autre site :

https://se-creer-une-belle-vie.webnode.fr/app-efficact-methodologie-efficace/


Voici une illustration de ce que je te propose au fil de cette méditation ou la technique de la dissertation explicitée en carte mentale :



MÉDITER POUR RÉUSSIR UNE ÉPREUVE SPORTIVE :


Cette méditation va te permettre de remplacer ton trac ou ta peur de l'échec éventuels par une concentration détendue.


Préalable : tu t'es entraîné.e à hauteur de ton ambition, bien entendu...


Tout est calme.

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

En imagination, tu te projettes là où aura lieu ta prestation. 

Tu recrées les conditions qui seront les tiennes le jour J : climat, ambiance, tes relations avec tes co-équipiers, avec tes entraîneurs, les organisateurs, le public, ta famille, tes amis...

Tu te mets en place au ralenti.

Tu es parfaitement à l'aise, dans ta bulle, paisible et souriant.e tout au fond de toi...

Tu souffles...

Tu sais que tu vas profondément t'amuser et jouir de chaque instant, que tu es fait.e pour ce sport, que ce sport est fait pour toi...

Tu sais que ton corps répondra parfaitement, même s'il doit souffrir.

Tu sauras le mener au bout de ton effort tout en le protégeant, car tu connais tes limites. 

Tu sauras l'apaiser ensuite, faire ce qu'il faut pour le régénérer tout en le respectant, en douceur.

Tu retraces mentalement l'enchaînement de tes gestes, du parcours, les combinaisons avec tes partenaires, les chorégraphies, le rythme, le travail que demande l'endurance...

Chacun de tes gestes est juste, dans le tempo, en harmonie avec tes partenaires, avec ton propre corps...

Tu passes en revue mentalement toutes les étapes de l'épreuve dans le temps... tranquillement.

Autant de fois qu'il t'est nécessaire...

Quand tu te sens prêt.e, tu relâches ton effort, tu as fait le travail, tu peux souffler, te relaxer, te désaltérer, t'essuyer, sourire, vous congratuler entre frères et sœurs de combat, passer à la douche et laisser partir avec l'eau toutes les toxines accumulées, toutes les fatigues, les déceptions, les contrariétés ; heureux-heureuse d'avoir fait le job, d'avoir donné ton maximum...

Tu peux imaginer que tu t'envoles, que tu danses, que tu virevoltes...

Tu ris et tu partages ton bonheur avec les personnes que tu aimes...

Tu peux commencer à bouger légèrement, à entendre les bruits autour de toi, à bâiller, t'étirer, et quand tu le souhaites, tu peux ouvrir les yeux...


Voici le fichier audio de la méditation pour réussir une épreuve sportive : 5m43s


MÉDITER POUR OSER RÉUSSIR SA VIE...


Tout est calme.

Tu es allongé.e, ou assis.e, les yeux doucement fermés.

Tu te projettes dans un lieu, celui que tu préfères, celui qui te fait rêver... Il est si beau, si apaisant... Tu peux voir ses couleurs, les objets, les végétaux peut-être, qui le composent.

Tu ressens l'air sur ta peau, le climat, l'ambiance du lieu, les parfums...

Tu es seul.e pour l'instant. Tu emplis tes poumons de l'air qui y règne. Cela te nourrit, te donne de la force, une joie immense, un calme à toute épreuve...

Tu te sens en pleine forme, prêt.e à affronter les épreuves de la vie, à contourner les obstacles, à inventer et à trouver toutes les solutions aux problèmes qui surviennent dans ta vie, comme dans toute vie... 

Tu es capable d'apprendre de tes échecs, de recommencer encore et encore, de modifier un projet qui a échoué, ou qui n'a pas abouti, pour le rendre réalisable. 

Tu peux te rendre compte que le premier jet ne t'aurait peut-être pas apporté tout ce que tu en attendais, alors que désormais, il peut aboutir et te satisfaire pleinement, voire plus que tout ce que tu pouvais espérer au départ...

Tu te sens prêt.e à t'aimer suffisamment pour t'encourager en toute circonstance, même si la vie se montre dure avec toi, parfois, souvent, parfois durement...

Tu es prêt.e à t'aimer, à t'estimer, à te faire confiance pour voir le bon côté des choses, pour repérer ce qui est beau en toi et chez les autres, pour partager les joies, les rires...

Tu connais le bonheur de sourire du fond du cœur, de retrouver le sourire, d'aller de l'avant, d'aller à la découverte...du monde, des autres, de toi-même.

Tu sais t'émerveiller de la beauté d'une fleur, d'un arbre, d'un caillou, de l'eau, d'un paysage, d'une musique, d'un animal...

Tu ressens la douceur d'un parfum, d'un geste, d'un regard... 

Tu sais aimer et tu acceptes d'être aimé.e.

Tu sais donner et tu sais recevoir... Tu lis dans les yeux des êtres aimés comme ils sont heureux que tu acceptes de recevoir leur amour, leur tendresse, leurs attentions.

Tu es prêt.e à accueillir le changement, car même s'il se montre parfois douloureux, ou inquiétant, voire angoissant, il comporte toujours une part de curiosité excitante, d'assurance nouvelle, d'enthousiasme, voire d'émerveillement...

Tu es toujours dans ton lieu-refuge, celui où tu sais que tu peux te refaire une santé après un choc, un échec, une déception, une épreuve... Celui où tu te sens protégé.e, bien à l'abri...

Tu peux maintenant inviter des gens dans ce lieu, dans ta bulle... Les gens que tu aimes, en qui tu as toute confiance. Ceux qui t'encouragent, qui sont là pour toi, qui partagent tes joies, qui croient en tes projets, en toutes circonstances, au fil du temps...

Tu leur fais visiter les lieux, tu leur expliques pourquoi cet endroit compte autant pour toi.

Ce lieu est ton île.

Aucun bombardier ne peut l'atteindre.

Aucun sous-marin ne peut le menacer.

Aucun tsunami ne peut le submerger, encore moins le raser. 

Aucune pollution ne peut l'altérer.

Tu es même apte à en interdire l'accès à tes idées noires, à tes cauchemars, à tes préoccupations inutiles, à tes angoisses... 

Tu peux leur opposer un grand STOP ! chaque fois que tu te prends en flagrant délit d'auto-agression...

Ton île tient ferme et tiendra toute ta vie durant, afin que tu puisses t'y retrouver en toute quiétude, 

pour panser tes blessures, 

pour te réjouir en te passant le film de tes joies, encore et encore, 

pour imaginer de nouveaux projets enthousiasmants...

Tu es là pour toi, pour ceux que tu aimes, personnes, animaux, végétaux, minéraux qui tous émettent des ondes douces et protectrices et qui rayonnent d'amour pour toi et pour les gens que tu aimes.

Ton lieu préféré sera toujours là pour toi, chaque fois que tu en éprouveras le besoin.

Tu pourras t'y réfugier,

que ce soit pour retrouver la joie de vivre, après une simple contrariété comme après une épreuve...

ou que ce soit pour augmenter tes joies et rayonner de bonheur. 

Il te suffira de fermer les yeux pour t'y projeter.

Tu peux commencer à bouger légèrement, à entendre les bruits autour de toi, à bâiller, t'étirer, et quand tu le souhaites, tu peux ouvrir les yeux... 


Voici le fichier audio de la méditation pour réussir sa vie : 9m51s



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